Son Histoire
Marie Jaëll (Trautmann) née en 1846 en Alsace fut à la fois une musicienne accomplie, pianiste virtuose, compositeur et penseur.
Malgré une carrière brillante, elle reste insatisfaite de son jeu. Puis elle entend Liszt et c’est une révélation :
« Dès qu’il commençait à jouer mes facultés auditives semblaient se transformer . . . Il semblait qu’atteinte jusque là de myopie musicale, j’avais tout à coup découvert qu’il existe une perspective dans l’audition des sons. »
Dès lors, elle cherche à comprendre ce phénomène, et se consacre à la recherche. Il y a, pour elle, une intelligence du toucher et du mouvement, qu’il s’agit d’analyser afin de la rendre consciente et de l’enseigner.
« Le corps et l’esprit, le mouvement et la pensée, sont une même force. L’énergie du mouvement est en rapport avec l’intensité de la représentation mentale de ce même mouvement. »
Face aux automatismes du clavier il s’agit de développer chez le pianiste, les divers niveaux de motricité, de sensorialité et de conscience.
Ce travail éduque et transforme la main, dissocie les mouvements des doigts, affine le toucher pour être ensuite transmis au clavier.
Cette approche peut intéresser les pianistes désirant développer conscience du mouvement et du toucher, mémoire et musicalité.